Quelle ne fût pas ma surprise, hier, en survolant la belle cité corsaire avec Google Earth, de constater qu’elle était (enfin!) modélisée en 3D !
Voici quelques images issues de la version tablette :
Lien Google Earth (version web)
Que de changements depuis cet article de 2009 où j’évoquais la fidélité des modélisations en 3D de la ville de New York…
En 7 ans, et comme on pouvait s’en douter, les progrès en matière de restitution des matières et des textures ont fait un bond (les capacités de stockage des serveurs de Google aussi).
Voici donc un comparatif 2009/2016 des images précédemment postées :
En deçà en terme de qualité par rapport à l’image de 2009, la modélisation de la façade de Grand Central Terminal est aujourd’hui en contre-jour… C’est un peu dommage, mais j’ai quand-même tenu à la présenter pour que la comparaison soit complète.
Petit bonus : quelques magnifiques images de San Francisco et New York (et de Mountain View, siège de Google) issues de la version tablette de Google Earth.
Pour donner suite au précédent article, voici quelques photos prises au Parc des Félins en mai 2014.
Il s’agit d’un parc animalier qui héberge des félins – comme son nom l’indique – mais aussi des… lémuriens, que l’on peut approcher au plus près.
Je profite de l’installation d’une extension permettant d’utiliser des photos de Flickr (Awesome Flickr Gallery) pour me replonger dans cette plate-forme de partage et, du coup, relancer la publication de certaines de mes photos sur ce blog.
Flickr permet le stockage gratuit d’un tera-octet d’images (1 To !) avec une mise en page agréable, ce serait dommage de s’en priver…
Et hop! Le blog change de tête et de thème : il s’agit de Codium.
Un peu de fraîcheur fait toujours du bien… 🙂
J’avais abordé le sujet dans un précédent article, où j’écrivais
A quand une modélisation de la France entière ?
Eh bien il s’avère qu’une grande partie du territoire est déjà modélisé en 3D.
Voici quelques villes et agglomérations repérées dans Google Maps et Google Earth :
Comme vous pouvez le constater, la liste est plutôt longue, et ce n’est pas fini…
Pour l’instant, les régions sud et ouest sont les mieux loties.
Voici quelques images de ces villes, issues de Google Earth :
Edit: Wikipédia dresse une liste un peu plus complète dans l’article concernant Google Earth, dans la section intitulée « Modélisation 3D automatisée », selon le procédé utilisé par Google.
Le site Google Earth Blog a créé un fichier KML qui liste de manière quasi exhaustive toutes les villes du monde modélisées en 3D. Il suffit d’ajouter un « lien réseau » dans Google Earth et de coller l’adresse suivante
http://www.gearthblog.com/kmfiles/3DMeshLocationsNetworkLink.kml
pour avoir la liste de ces villes, ainsi que le périmètre des modélisations.
Je l’ai appris par hasard, un soir où j’errais dans mes favoris (tout un programme…) : Gallery ferme ses portes.
Gallery is going into hibernation
Gallery, c’est un moteur de galerie photos en PHP, que j’utilise d’ailleurs toujours, dans sa version 2, pour le site erwanmirou.fr (voir l’article « Nouvelle galerie photo » que j’avais écrit en 2010).
La version 3 m’avait laissé perplexe à sa sortie, il y a quelques années : pertes de fonctionnalités essentielles, simplification un peu trop poussée. C’est pour ces raisons que j’étais resté en version 2.
Ce qui faisait la force de Gallery (v2), c’était sa gestion très pointue des droits d’accès pour tous les éléments de la galerie : albums, sous-albums et photos (avec, malheureusement, pas mal de manipulations pour chaque album).
La création d’un compte utilisateur permettait de filtrer l’accès à tous ces éléments suivant une notion de groupes.
C’était vraiment le top pour cibler des publics différents (famille, amis, connaissances…) avec un contenu commun.
Toutefois, la mise en place d’une galerie sur un espace perso n’est pas une mince affaire car il faut parfois (souvent !) mettre les mains dans le cambouis pour que tout fonctionne correctement : base de données, version de PHP, espace disque, etc.
La profusion des offres des ténors (Picasa/Google+, FlickR, iCloud, Instagram voire Facebook pour les moins frileux) permet de simplifier grandement le partage, surtout que beaucoup de gens utilisent maintenant les réseaux sociaux, même si l’on perd la notion de filtrage avancé de Gallery.
C’est d’ailleurs exactement ce qui s’est passé dans mon cas : l’interface de Gallery 2 n’étant plus vraiment au goût du jour (tant pour les visiteurs du site que pour la partie administrative), une partie de mes photos est maintenant essentiellement sur Picasa/Google+.
Pour finir, Gallery, comme tout projet open source, était développée par une poignées de personnes qui donnent beaucoup de leur temps pour faire vivre leur « bébé ». Jusqu’à ce qu’un ou plusieurs d’entre eux ne puissent plus assurer de suivi et c’est tout le projet qui s’écroule…
Ça fait toujours mal au coeur de voir un projet d’une telle envergure mettre la clé sous la porte mais il faut aussi savoir tourner la page… 😉
J’ai récemment découvert Llama, un utilitaire pour Android qui permet l’automatisation de certaines manipulations.
Quiconque utilise quotidiennement Wi-Fi, Bluetooth, 3G, etc. sait que l’utilisation de ces puces consomme toujours plus de batterie. Afin d’éviter de laisser son téléphone sur secteur toute la journée, on cherchera donc à limiter leur utilisation et à les désactiver lorsqu’elles ne sont pas nécessaires.
Mais que c’est fastidieux à l’usage ! Activer Wi-Fi, désactiver Wi-Fi, activer Bluetooth, désactiver, etc. On a l’impression de passer sa journée à ça…
Heureusement, il existe des programmes qui permettent d’automatiser certaines tâches. Ces programmes peuvent utiliser la position géographique du téléphone pour lancer des actions prédéfinies par l’utilisateur.
La force de Llama, en plus de sa grande simplicité, c’est que la localisation se base sur les cellules du réseau téléphonique et non sur le GPS, ce qui permet d’économiser davantage de batterie.
Il faudra alors passer par une phase d’apprentissage des lieux (quelques heures suffisent, suivant l’intensité des signaux reçus et le nombre d’antennes à portée du téléphone) avant de pouvoir les utiliser comme éléments de repérage.
Il est possible, en plus des paramètres de localisation, d’utiliser des paramètres calendaires ou horaires, ainsi que la prise en compte de certains éléments physiques comme le branchement d’écouteurs, la rotation du téléphone ou le niveau de batterie.
Un mixte de plusieurs éléments permet alors toutes les fantaisies.
Voici quelques exemples, testés et approuvés :
– Désactivation du Wi-Fi et activation du Bluetooth (pour une utilisation en voiture) en quittant la maison,
– Désactivation du Bluetooth et activation du mode « discret » en arrivant au bureau ;
– Activation du mode avion lors d’un branchement sur secteur entre 23h et 6h ;
– Etc.
Evidemment, le paramétrage des actions devra être affiné pour coller au plus près des besoins et pour palier aux problèmes de localisation qui peuvent se présenter.
En effet, si deux endroits sont trop proches l’un de l’autre (c’est-à-dire situés près des mêmes antennes relais), il faudra ajouter des critères pour indiquer à Llama qu’il s’agit bien de deux lieux différents (quitter un endroit et se déconnecter d’un réseau Wi-Fi bien précis, par exemple).
Après quelques mois d’utilisation, je ne peux plus m’en passer. 🙂
L’application est gratuite et il est possible de faire un don au développeur.
Google a augmenté de manière significative la couverture des villes et de la végétation de la région parisienne, modélisées en 3D dans Google Earth et Google Maps.
Alors que la couverture précédente ne concernait que Paris et certaines communes de la petite couronne, la nouvelle s’étend approximativement comme sur l’image ci-dessous, que j’ai reconstitué dans Google Earth :
Certaines modélisations sont assez… curieuses, comme ces avions à Roissy :
Tout comme les parties de la carte qui se retrouvent à cheval entre une zone modélisée et une zone « plate » :
Pour le reste, c’est tout à fait convenable :
A quand une modélisation de la France entière ? 😉
Google a annoncé avoir vendu un de ses produits phares, SketchUp, à la société Trimble.
En tant qu’utilisateur de SketchUp et fan de la plupart des produits Google, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine amertume de voir un des plus agréables outils de modélisation grand public quitter le giron de la célèbre société californienne.
On peut être surpris de cette orientation car SketchUp est ÉNORMÉMENT utilisé partout dans le monde (le blog officiel annonce plus de 30 millions d’activation, rien que pour l’année passée).
C’est aussi un des principaux outils de modélisation (avec Building Maker, l’outil de création de bâtiments 3D en ligne) de la couche 3D de Google Earth.
On ne peut donc pas dire qu’il s’agit d’un produit marginal…
Est-ce que Trimble saura maintenir la même qualité de produit et le même aura auprès de la communauté des utilisateurs ? L’avenir nous le dira…
edit du 15/03/2013 : Google met à la retraite Building Maker dont je parlais plus haut, dans le cadre d’un nettoyage de printemps…
